Xbox reconditionné

Nos Xbox reconditionnées

e-Recycle vous propose une large gamme de consoles Microsoft Xbox reconditionnées : Xbox One, Series S ou encore Series X. Nos consoles d'occasion sont testées, nettoyées et éventuellement réparées pour vous garantir une tranquillité d'esprit et un fonctionnement sans faille dans le temps.

Choisir une Xbox reconditionnée, c'est :

• Choisissez des consoles d'occasion à bon prix.
• Favoriser l'économie circulaire et limiter les déchets électroniques

Comment nos Xbox sont-elles reconditionnées ?

Nos consoles Xbox reconditionnés sont soigneusement vérifiées avec plus de 30 points de contrôles pour être 100% fonctionnelles et prêtes à prendre place dans votre domicile.

• Contrôle technique en 30 points
• Inspection esthétique
• Suppression des données et réinitialisation d'usine
• Tester de la manette, de l’alimentation et des câbles
• Nettoyage antibactérien

Les avantages des consoles e-Recycle

Chaque console e-Recycle offre les avantages suivants :

• Vérification complète par des experts
• Garantie 1 an (pièces et main d'œuvre)
• Accessoires reconditionnés compatibles
•  Livraison sous 24h à 48h (selon mode d'expédition)

La montée en puissance de Sony sur le marché de l’informatique

Tout commence en 1999 lorsque Sony annonce la deuxième version de sa console phare : la PS2. À cette époque, plus personne n’ose tenir tête à PlayStation en matière de consoles de salon. Le Game Cube de Nintendo affiche des ventes en retrait quand d’autres concurrents tels que Sega finissent par sombrer dans l’oubli…

Toutefois, il reste un géant de l’informatique qui n’a pas encore tenté sa chance sur le tumultueux secteur du jeu vidéo : Microsoft, la première société de ventes de logiciels au monde et la plus prolifique du secteur informatique à la fin du XXe siècle.

La firme de Redmond n’est jusqu’ici pas spécialement intéressée par le secteur du jeu vidéo, mais son destin est sur le point à changer alors qu’elle recrute un nouveau cadre : Seamus Blackley. En plus de sérieuses compétences informatiques, Blackley est un passionné de jeux vidéo et un développeur influent connu pour avoir été à la tête de la création du jeu de simulation de vol Flight Unlimited sorti quatre ans auparavant en 1995.

Microsoft : une riposte à la Sony PlayStation 2

Face à la menace Sony PlayStation 2, Blackley se voit confier la mission d’analyser l’architecture de la console nipponne et de la comparer avec celle d’un ordinateur de bureau équipé de Windows. Cette démarche a pour but de vérifier les dires de Sony qui se targue d’avoir créé la console ultime.

Cependant, cette analyse conduit Blackley a un résultat glaçant : la console est effectivement capable de se connecter à Internet, de lire des CD/DVD et d’offrir des graphismes stupéfiants pour l’époque grâce à une architecture matérielle parfaitement maîtrisée et une gestion logicielle assurée par un système d’exploitation open source concurrent : Linux.

Voyant en la petite japonaise le pouvoir de supplanter Windows dans certaines tâches du quotidien Blackley alerte immédiatement Microsoft. Les découvertes de Seamus finissent par définitivement convaincre l’entreprise américaine que Sony Playstation est une menace pour le marché informatique au sens large quand il révèle que la PS2 offre des fonctionnalités similaires à Windows dans un encombrement inférieur et pour prix nettement plus avantageux que celui d’un pc traditionnel équipé de Windows. Microsoft confie alors à son nouveau cadre la tâche d’établir une riposte contre la Sony PlayStation 2.

Souhaitant mettre à profit ses compétences, Seamus Blackley soumet à Microsoft l’idée de combattre le feu par le feu en réalisant une console de jeux vidéo concurrente. Ce dernier avance pour argument que la meilleure façon de riposter pour Microsoft est de s’aventurer sur le terrain de Sony tout en utilisant ses technologies propriétaires que sont l’écosystème Windows et les bibliothèques de programmation DirectX. Blackley imagine alors un environnement de développement unifié et standardisé visant à faciliter la tâche aux développeurs et permettant de lever le poids des bugs et autres complications de développement induites par les divergences matérielles des machines utilisateurs.

Un pari risqué pour Microsoft

Malgré la clairvoyance de Blackley concernant le secteur du jeu vidéo, le comité de direction du groupe Microsoft s’oppose formellement à ce projet par peur d’un échec cuisant sur ce marché largement dominé par les entreprises de divertissement japonaises Sony et Nintendo. Les dirigeants de la firme américaine redoutent par-dessus tout de vivre une tragédie similaire à celle vécue par Sega qui a malheureusement sombré face à l’écrasante puissance du catalogue vidéoludique japonais et des stratégies marketing chiadées de Sony et Nintendo.

Déterminé, Blackley n’abandonne pas son projet et le partage avec l’équipe de « Geeks » à l’origine de DirectX qui est immédiatement séduite et décide de s’associer à lui pour réaliser la « DirectXBox » ; un projet d’intrapreneuriat défendant l’intérêt de Microsoft de se lancer sur le marché des consoles.

Le soutien d’un homme influent

Face à la ténacité de Blackley et de sa nouvelle équipe, une personnalité importante au sein de Microsoft se met à considérer ce projet intrapreneurial. Il s’agit de Bill Gates, le CEO et fondateur de la firme de Redmond. Séduit par l’idée d’utiliser une architecture dérivée de Windows pour faciliter le portage des jeux sur la console, le principal actionnaire de Microsoft donne son aval pour le lancement d’un projet de console Microsoft. Ce dernier impose toutefois une condition : la future console devra proposer une véritable architecture d’ordinateur tant logicielle que matérielle, tout en respectant un facteur de forme semblable à celui des consoles concurrentes.

Windows CE vs DirectX : la bataille intrapreneuriale

La feuille de route étant lancée, Bill Gates souhaite aller plus loin en challengeant d’autres de ses collaborateurs pour obtenir la meilleure console possible. Il met donc en compétition l’équipe DirectX contre l’équipe Windows CE dans le but d’opposer leurs visions de la console Microsoft ultime.

Alors que l’équipe Windows SE concentre ses efforts sur la création d’une architecture matérielle de pointe, la Team DirectX prend le contre-pied en partant de l’existant et en décuplant les performances grâce à une optimisation logicielle de fer. Au dénouement de cette bataille, c’est la Team DirectX qui l’emporte grâce à un tour de force exceptionnel : avoir su adapter le logiciel au matériel et non l’inverse.

Si la console de l’équipe DirectX tourne sous Windows, elle est suprêmement mieux optimisée qu’un PC traditionnel. Notamment capable de s’initialiser en quelques secondes contre plusieurs minutes pour un PC ou d’exécuter un logiciel presque instantanément, elle répond parfaitement aux exigences du CEO de Microsoft et laisse entrevoir des perspectives réjouissantes pour Windows tant sur le secteur du jeu vidéo que dans l’informatique traditionnelle.

Lancement du projet Xbox

En réussissant à convaincre le président du comité de direction avec sa preuve de concept, l’équipe DirectX obtient son billet pour assurer la suite du projet de console de jeux vidéo Microsoft. Un projet renommé « Microsoft Xbox » pour gagner en attractivité commerciale.

S’en suivent de longs mois de développement visant à réduire le coût de fabrication de la console Xbox. L’équipe DirectX ayant concentré sa stratégie sur le logiciel, la partie matérielle reste longtemps trop onéreuse pour permettre une mise sur le marché de la console. Afin de compenser son manque d’expérience dans le monde des consoles, l’équipe Xbox se recompose et accueille dans ses rangs Thompson et Allard, deux éléments moteurs de Microsoft réputés pour leurs capacités à faire avancer les projets à vitesse V. après divers voyages d’affaires au pays du soleil levant, Xbox dispose désormais du socle théorique nécessaire pour appréhender le marché du gaming.

Une console à la pointe de la technologie

La firme de Redmond parvient également à sceller des accords avec de solides fournisseurs de hardware. Nvidia s’occupe de la carte graphique de la console et Intel du microprocesseur. Enfin, Microsoft apporte un soin particulier à l’optimisation logicielle de sa console et à l’intégration de son OS Windows. Pour ce faire, la société d’édition de logiciels choisit une version allégée et plus réactive de son système d’exploitation : Windows NT.

Ceci fait, la Xbox est capable d’afficher des graphismes haute résolution jusqu’en 1080i, de calculer jusqu’à 15 millions de polygones par seconde en temps réel et dispos même d’un disque de stockage offrant les capacités multimédias les plus avancées du marché au début des années 2000.

La création du premier service de jeu en ligne pour console : Xbox Live

Mais la révolution Xbox ne s’arrête pas là, Microsoft souhaite voir s’affronter les joueurs du monde entier et leur permettre de chatter en direct grâce à un micro-casque. Pour ce faire, la firme annonce en 2002 l’arrivée du Xbox Live, le premier service de jeu en réseau et de téléchargement en ligne de jeux vidéo. Cela représente un avantage concurrentiel imparable pour la PS2 qui n’a pour se défendre qu’une maigre fonctionnalité de jeu en LAN obligeant les joueurs à se trouver sur le même réseau.

Forte de graphismes léchés et d’un catalogue de jeux inédits (Halo, Dead or Alive 3, Oddworld 3…)  la Xbox se fait une place de choix dans le monde du gaming des années 2000, mais n’arrive tout de même pas à sortir du sillage de la PlayStation 2 raflant tout sur son passage.

Depuis lors, la firme américaine propose de solides alternatives à chaque génération de PlayStation et conserve une place d’honneur dans le cœur des joueurs notamment grâce à son service en ligne de qualité et ses jeux exclusifs spectaculaires. De la Xbox première du nom à la Xbox Series X en passant par la Xbox One et la Xbox 360, Microsoft s’est imposée dans l’univers vidéoludique grâce à une stratégie commerciale chiadée et des consoles de grande qualité.